Au niveau national

En 2021, la moyenne nationale de l’Index égalité Femme Homme est de 85 / 100 points pour les entreprises de plus de 50 salariés.

Seulement 56% des entreprises obtiennent une note supérieure à 75.

Une obligation légale

Conformément à la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel et à son décret d’application n° 2019-15  du 8 janvier 2019, portant application des dispositions visant à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, la CLS publie son Index égalité professionnelle femmes-hommes.

Un score qui s’élève à 94 / 100 points pour la CLS

L’Index sur l’égalité professionnelles entre les femmes et les hommes est une photographie de la situation comparative femmes/hommes. Une obligation légale dont le but est de mettre fin aux inégalités au travail. La publication des résultats – dont l’objectif est de mettre en évidence les points de progression sur lesquels agir quand ces disparités sont injustifiées – est annuelle. Cet index est évalué sur 100 points à partir de 4 indicateurs pour les sociétés de moins de 250 salariés. Des pénalités s’appliquent lorsque la note de 75 points n’est pas atteinte au bout de 3 ans à partir de la première publication.

Voici le détail des résultats 2020 de la Coopérative Laitière de la Sèvre (CLS) :

  1. Écart de rémunération : 36 sur 40 points
  2. Écart de répartition des augmentations individuelles : 35 sur 35 points
  3. Pourcentage de salariées augmentées au retour d’un congé maternité : 15 sur 15 points
  4. Parité parmi les 10 plus hautes rémunérations : 5 sur 10 points

Sur 100 points, la CLS obtient l’excellente note de 94.

Ces résultats indiquent les voies de progrès, et la note globale, bien qu’elle soit élevée, ne saurait nous contenter. Nous sommes mobilisés pour la mixité, l’égalité et la parité. Un plan d’action est mis en place et se focalise sur 3 domaines d’actions : la rémunération effective, le recrutement et la formation professionnelle. La CLS affirme ainsi sa volonté de maintenir le principe d’égalité et de prévenir les risques d’écarts injustifiés. Elle entend favoriser la mixité au sein des différentes catégories en agissant dès le recrutement (processus neutre et égalitaire, équilibre des candidatures, etc.). Elle fixe l’objectif d’aligner les taux d’accès à la formation professionnelle de l’ensemble des salariés et du personnel féminin, au sein de chaque catégorie professionnelle. Un dépôt du plan d’action est fait auprès de la DIRECCTE, et une synthèse est affichée sur les lieux de travail.